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    de Kèrouan, de Jules Sandeau. C’est ainsi que la Fanfarlo fit son apparition dans le monde. » (Jules Levallois, Mémoires d’un critique, Librairie illustrée, 1896.)
    M. Jules Levallois, qui n’est pas très indulgent au poète des Fleurs, bien que parfois médiocrement informé, — c’est ainsi qu’il nous enseigne que Mme  Aupick était fort riche (?), — cite dans son livre un sonnet : A Madame Du Barry, publié à l' Artiste sous la signature de Privat d’Anglemont, et qui appartiendrait peut-être à Baudelaire.
    Vers cette époque, Beaudelaire annonce aussi, dans un billet adressé à la Société des Gens de lettres pour obtenir une avance, un roman « qui doit paraître prochainement à l' Epoque » : l’Homme aux Ruysdaëls, et une nouvelle : Le Prétendant malgache.
    Mais nous n’avons pas connaissance que ces deux projets aient jamais reçu un commencement d’exécution, pas plus que Les amours et la mort de Lucain, annoncés par le numero-spécimen du Mouvement (mai 1846), sous le nom de Baudelaire-Dufays, — pas plus que tant d’autres dont il ne nous est resté que des titres.