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vous devinez mieux que je ne l’explique. Toute a philosophie est là, dans ces trois formules de bonne tome, et vous voyez que le Bien, le Vrai, le Beau nt éternellement un et trois — identiques et inconiliables. Joignez à cela que nos facultés sont des maadies de l’âme que nous contractons tous de la même açon, dans les mêmes conditions — comme vous le nontrez vous-même par votre sauvage encyclopédique — lesquelles procèdent toutes d’ailleurs de ces trois ormes essentielles mais temporelles de l’âme — entenlement — volonté — amour. Que l’homme — après voir créé ces facultés dans l’enfance, dans un ordre loique et nécessaire — se trouve avoir donné à un grand lombre de ses impressions (ou actes de l’âme) la forme éfléchie d’idées — ce qui oblige un grand nombre ’autres à prendre par opposition la forme active et h ’aire apparaître ainsi, dans un ordre également logique t nécessaire (qui varie comme varie l’apparition des acuités), ce que nous appelons nos passions fleurissant l’âge en âge, l’une après l’autre, celles-ci très épanouies, celles-là mortes en germe — et non pas en>. Vertu de forces occultes ou d’énergies plastiques vulgairement cachées sous le nom de nature pour justifier la paresse des esprits (yoici, j’espère, un bel evmple d’incidences) — je dis que le Bien, le Vrai, le Beau étant forcément distincts dans le temps, et que (’homme, artisan de Lui-même (sauf la faible part des érédités ou propensions nati\es), créant ses facultés et lus tard ses passions une à une, — instrument bien u mal accordé, suivant votre belle expression — e peut que l’appliquer tour à tour et tout entier à