Page:Crépet - Charles Baudelaire 1906.djvu/480

Cette page n’a pas encore été corrigée

<le noter ce qui vous choquera — style ou pensée (faites une corne à la page en lisant et renvoyez-moi le volume) ; je voudrais bien avoir votre opinion. Vous avez été servi un des premiers parce que vous êtes un des premiers parmi ceux dont le jugement peut et doit m’eelairer.

» Tout à vous. »

3, rue Boularel.


Si janvier (i854).


« Mon ami.


2.

[i85 7 ]


» Je viens de lire votre préface (i) avec un plaisir que je ne saurais dire, et peu s’en faut que je ne la relise immédiatement comme un beau poème — pour me donner une seconde fois le même contentement. — Et ce qui me frappe maintenant en réfléchissant mon impression, est. de me trouver en si parfait accord avec ces lignes fermes et vibrantes que je les signerais toutes une à une. — N’est-ce pas un singulier problème — non pas qu’il y ait un lien des esprits où tous se rencontrent dans la vérité ou dans certaines vérités, — mais qu’il y ait côte à côte deux régions de vérités impénétrables ou impénétrées l’une à l’autre — comme ma foi et votre préface — où est le lien ? —

de publication (i858), se rapproche le plus de la date de cette lettre.

(i) La préface dont il est ici question, c’est les Notes nouvelles sur Edgard Poe, qu’on trouvera en tête du tome VI des Œuvres complètes.