avec Saint-Albin, Lacombe, Chennevières, Dussieux, Hamel, où il n’a été question que de Dieu, du Pape, de Mirabeau et de vous, homme glorieux.
» Malgré la cocasserie que vous apportez dans ma chétive existence, je vous serre la main parce que
» L’amitié d’un grand homme est un bienfait des dieux.
» À la semaine prochaine, j’espère,
» A. P. Mal assis. »
3o septembre 1859.
LETTRE DE M. L. REYWARD (i)
Paris, 7 septembre 1859.
« Monsieur,
» Mon ami et le votre, M. Alfred Delvau, a bien voulu me donner une lettre de recommandation pour vous. J’aurais voulu vous la remettre personnellement ; mais puisque, malgré tous mes désirs, cela n’est pas possible, je prends la liberté de vous l’adresser, si démesurément flatteuse qu’elle soit.
» Le travail dont il vous parle consiste en une série d’études d’un projet dans lesquelles l’influence des Fleurs du mal joue un rôle important. Votre livre, Monsieur, est un de ceux qui m’aient le plus préoccupé, et je crois que la trace qu’il a laissée dans mon esprit ne s’effacera jamais. Il était donc juste que ces (’tudcs vous fussent déliées et j’ai mis votre nom en tête de mon travail.
(1) Communiquée par M. Albert Ancclle.