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vous quelques chances de ne jamais devenir absolument populaire. Mais peut-être est-ce là chez vous un médiocre souci…

» Ange Pechméja (i). »


LETTRE DE PONSON DU TERRAIL

« Mon cher monsieur Baudelaire,

» Je dois aller à Paris pour peu de jours. Je verrai M. Anicet et croyez que je ferai tout ce qui dépendra de moi pour être agréable à M me Daubrun (2). L’impossible seul m’arrêterait, et encore, dit-on, ce mot n’est-il pas français.

» Je vous remercie, mon cher monsieur Baudelaire, d’avoir songé à me compter au nombre de ceux qui peuvent vous être agréables et je vous prie de me croire votre tout dévoué.

» Comte Possox du Terrail. » Gravant, le 6 novembre 59.


(1) Ange Pechméja, auteur de Jeanne, drame en 3 actes, et Poésies nouvelles (Paris, Dentu, 1859, in-12) ; de Rosalie, nouvelle (Paris, Franck, 1860, in-12), et de l’Œuf de Kneph (Bucharest, imp. G. Bolliac, 1864, in-8°).

Peut-être la lettre de M. Ange Pechméja est-elle de celles auxquelles Baudelaire pensait quand il écrivait (8 février i865) : « Je reçois de fort loin, et de gens que je ne connais, des témoignages de sympathie qui me touchent beaucoup. »

(2) V. plus loin une note sous la lettre de George Sand.