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tous nos amitiés et voudrions bien vous voir de retour ici.

» Tout à vous. »


Paris.

« Je voudrais bien vous avoir ici, mon cher. Baudelaire, les injures pleuvent sur moi comme grêle, je ne m’étais pas encore trouvé à pareille fête. Du reste Yernet vous racontera cela ; il a envo) é deux remarquables tableaux qui sont très appréciés.

» J’aurais voulu avoir votre jugement sain sur mes tableaux, car tous ces cris agacent, et il est évident qu’il y a quelqu’un qui se trompe. Fantin a été charmant ; il me défend avec d’autant plus de mérite que son tableau de cette année, quoique plein d’excellentes choses, fait moins d’effet que celui de l’année dernière il le sait du reste .

» Votre séjour prolongé là-bas doit bien vous fatiguer, j’ai hâte de vous voir revenir, c’est du reste le désir de tous vos amis ici.

» Les affaires entamées avec Lemer marchent elles ? J’aimerais que nos journaux ou revues nous servent plus souvent quelque chose de vous, des vers, par exemple, vous devez en avoir fait depuis un an.

» À Londres, l’Académie m’a refusé deux tableaux.

» Adieu, mon cher ami, je vous serre la main.

» Je vous envoie la Rapsodie de Listz, que vous m’aviez demandée autrefois, je l’aurais fait, il y a