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» Encore une fois, mille remerciements du cadeau. Je vous serre les deux mains très fort.

» À vous. »
Croisset, 13 juillet.


2.


Vendredi, 14 août [1857.]

» Je viens d’apprendre que vous êtes poursuivi à cause de votre volume ; la chose est déjà un peu ancienne, me dit-on. Je ne sais rien du tout, car je vis ici comme à cent mille lieues de Paris.

» Pourquoi ? Contre qui avez-vous attenté ? Est-ce la religion ? Sont-ce les mœurs ? Avez-vous passé en justice ? Quand sera-ce ? etc.

» Ceci est du nouveau : poursuivre un volume de vois ! Jusqu’à présent la magistrature laissait la poésie fort tranquille.

» Je suis grandement indigné. Donnez-moi des détails sur votre affaire si ça ne vous embête pas trop, et recevez mille poignées de mains des plus cordiales.

» À vous. »


3.


« Mon cher ami,

» J’ai reçu les articles sur votre volume. Celui d’Asselineau m’a fait grand plaisir. Il est, par parenthèse, bien aimable pour moi. Dites-lui de ma part un petit mot de remerciement. Tenez-moi au courant de votre affaire, si ça ne vous ennuie pas trop. Je m’y