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aJ ors votre opinion sera sans doute modifiée et j’en éprouverai une grande joie.

» Veuillez, Monsieur, recevoir les assurances de ma .considération la plus distinguée.

» De la Combe, » Ancien colonel d’artillerie. »

LETTRES D’EUGÈNE DELACROIX (i)

I.

Ce 10 juin i855, Champrosay.

« Cher monsieur, je n’ai reçu qu’ici votre article 2 y par-dessus les toits. Vous êtes trop bon de me dire que vous le trouvez encore trop modeste. Je suis heureux de voir quelle a été votre impression sur mon exposition. Je vous avouerai que je n’en suis pas mécontent, et quelque chose de moi-même m’a gagné plus qu’à l’ordinaire en voyant la réunion de ces tableaux. Puisse le bon public avoir mes yeux, mais surtout les vôtres, car ils jugent encore plus favorablement, j’ensuis sûr, que je ne fais. Je regrette bien de ne pas voir vos autres articles, celui qui précède le mien et ceux qui suivront. Je suis à la campagne ; d’ailleurs, à Paris, il est impossible d’être prévenu de leur apparition dans oin journal auquel on n’est pas abonné. Mettez-les-moi

(i) Cette suite de lettres est empruntée au livre de Pincebourde.

(2) Eugène Delacroix, le Pays, juin i855 ; Œuvres complètes, Curiosités esthétiques.