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» |>ans celle let Ire, je vous parlais d’un article sur la Madame Ilorary, et je WB8 priais de m’en dire \<>liv opinion. Cet article, dans mes calculs les plus larges. devaft paraître dimanche au Pays.

» Nous \oici au jeudi, et au premier d’octobre et l’article n’a pas encore paru.

» Je \iens décrire à M. Basset pour savoir la cause de cet incroyable retard, car le Pays fait des Variétés. Il a donc de la place.

» M. Basset m’avait dit, lui-même, que je pouvais rendre compte de Madame Bovary. Quel incident a donc pu empêcher l’insertion de mon travail ?

» Je prie M. Basset de m’écrire, ou de me faire écrire ; mais est-ce trop demander à votre amitié que de vous prier de passer au Pays, et de vous informer de ma part de ce qui s’y passe.

» Voyez, vous-même, M. Basset. Il a toujours été excellent pour moi. S’il a une raison, — incompréhensible, indevinable pour moi — de refuser mon article, et que, sur ce point, il ne puisse être ramené,. vous lui demanderez de vous le remettre..

» Vous m’avez parlé d’un journal qui paie 200 francs et dans lequel vous travaillez. Vous m’avez dit que j’y aurais les mêmes conditions que vous j’ai oublié le Nom de cette revue). Eh bien ! pour que mon travail sur Flaubert ne soit pas perdu, on pourrait le mettre là, au Refus du Pays, et je vous charge de cette insertion, mon cher ami, avec le sans-gêne et la confiance de l’amitié.

» Je suis en voyage, et j’ai besoin d’argent. Ce retard du Pays m’abasourdit (sic). Qui diable aurait pu