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de la place de Paris, mit Charles au collège Louis-le-Grand. L’écolier ne s’était pas signalé, à Lyon, par des succès éclatants : un seul prix, en dessin, et quelques accessits variés avaient soldé les quatre exercices scolaires. Cependant le colonel avait tant de confiance dans l’avenir de son beau-fils, qu’il dit au proviseur, en le lui présentant : « Monsieur, voici un cadeau que je viens vous faire ; voici un élève qui fera honneur à votre collège. »
Baudelaire justifia ces espérances. Non content de cueillir les lauriers de sa classe, il tournoya glorieusement au Concours-général. Mais déjà sa précoce indépendance réclamait d’autres horizons que
- … le ciel carré des solitudes
- … le ciel carré des solitudes
- Où l’enfant boit dix ans l’âpre lait des études[1].
- ↑ Epître à Sainte-Beuve. V. les Œuvres posthumes qui paraîtront incessamment (Société du Mercure de France).