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Il me reste à dire combien je suis redevable à tous ceux, gens de lettres, collectionneurs, éditeurs, qui m’ont aidé dans l’élaboration de ce livre. En première ligne, je citerai M. Albert Ancelle, le plus désintéressé des Baudelairiens, qui acheva de vider entre mes mains les richesses de ses dossiers, et M. Maurice Tourneux, dont l’accueillante érudition m’a évité tant de recherches. L’autorisation de M. Camille Lemonnier, contresignée par M. Fasquelle, m’a permis de reproduire un témoignage précieux sur une des tribulations les plus ignorées du poète ; celle de M. Alphonse Lemerre, de puiser abondamment dans l’ouvrage d’Asselineau ; celle de Mlle Judith Cladel, de donner des pages qui, mieux qu’aucunes autres, mettent en relief la haute vertu et la ferveur littéraires de Charles Baudelaire. Je dois encore à la gracieuseté de M. le vicomte de Spœlberch de Lovenjoul, d’avoir pu réimprimer les pièces capitales du livre de Pincebourde, et les documents mis au jour par M. Féli Gautier sont parmi les plus intéressants qui aient pris place ici. Enfin M. Jules Troubat, reportant sur le fils un peu de la cordiale sympathie qui l’unissait au père, a bien voulu l’aider souvent de ses souvenirs. On le voit, si ce livre a quelque mérite, il le doit moins à son signataire qu’à tous ses collaborateurs anonymes. Que ceux-ci, du moins, reçoivent l’assurance bien sincère de ma très vive gratitude.

Jacques Crépet

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