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PÉTERPIP.

Une branche dans l’œil, c’est tout ce que j’ai vu… et ma culotte déchirée, mauvaise ouverture !

UN GARDE-CHASSE, s’avançant.

Seigneur, je me rappelle que du temps de feu Sifroy, votre prédécesseur…

GOLO.

Ah ! sac à papier !… on me la fait toujours au prédécesseur… je la trouve un peu raide. Sifroy est mort, ne remuons pas tant ses cendres…

VANDERPROUT.

Votre seigneurie est vive !

LE GARDE-CHASSE.

Vous m’avez interrompu au moment où j’allais vous dire que du temps de… de ce temps-là, quand la chasse avait été mauvaise, on était sûr de trouver ici dans le buisson à gauche, un jeune lapin avec sa vieille mère.

GOLO.

Avec sa vieille mère ?… C’est touchant…

VANDERPROUT.

Comme qui dirait un lapin de consolation ?

GOLO.

En effet… il me semble que je vois là-bas remuer quelque chose !

VANDERPROUT.

Allons-y !

GOLO.

Non, non, vous êtes trop maladroits… Tirons chacun de notre côté… et n’oubliez pas qu’à deux heures trois quarts s’ouvre la séance, où je dois recevoir définitivement de vos mains la toque palatine… Soyez exacts !… et vous, messieurs, venez !

Il sort suivi des Gardes-chasse.

Scène IV

VANDERPROUT, PÉTERPIP.
VANDERPROUT.

Hou ! hou ! maladroit ! pas moins vrai que…