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GOLO, à part.

Ça ne prend pas… (Haut.) Je veux dire la mort des coupables !

SIFROY.

J’aime mieux ça… c’est dit.

GOLO.

Tope !

SIFROY, lui frappant dans la main.

Tope !… Place dans l’escalier des guerriers à cheval… sur la rampe… et quand ce jeune enfant sortira, qu’une mort prématurée…

GOLO.

Je comprends… bing !… Et madame ?

SIFROY.

Ibidem… Va… (D’un ton calme.) Et maintenant laisse-moi me recoucher… je sens que je suis plus calme ! Quand on a arrangé toutes ses petites affaires, on peut aller se coucher. Je vais me coucher. Bonsoir !

GOLO, bas à Narcisse.

La porte cochère est au-dessous… ne bouge pas d’ici… et surveille par la fenêtre… Je les tiens…

Il sort en courant.

Scène III

SIFROY, NARCISSE.
SIFROY.

Ne me quitte pas, Narcisse… ta poésie me bercera… (Il se prépare à remonter dans son lit.) Ô Geneviève !… une rosière hors de concours !… c’est du joli !

On entend frapper violemment à la porte cochère.
NARCISSE, déclamant.
On a frappé, seigneur, aux portes du palais.
SIFROY, s’arrêtant.

Si c’était ce galopin qui cherche à rentrer ?… Jour de Dieu !…

On frappe plus fort.