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ENSEMBLE.
GENEVIÈVE, BRIGITTE.
- Sa menotte est douce, douce,
- Douce comme du satin ;
- En y touchant sans secousse,
- Il ne sent rien, c’est certain !
DROGAN, à part, la mine éveillée.
- Sa main blanche est douce, douce,
- Douce comme du satin ;
- Ah ! si son cœur me repousse,
- J’y perds mon latin !
BRIGITTE.
- Là, ce n’est plus rien, il respire ;
- Le voilà souriant !
DROGAN.
- Merci !…
GENEVIÈVE.
- Malgré l’intérêt qu’il m’inspire,
- Je ne veux plus qu’il reste ici.
BRIGITTE.
- Si ça vous est égal, beau page,
- Il faut déguerpir promptement.
DROGAN.
- Mais je voudrais…
BRIGITTE.
- Partez.
Pas davantage…
GENEVIÈVE.
- Partez.
DROGAN.
- Partir si brusquement.
BRIGITTE.
- Mais partez donc.
DROGAN.
- Oh ! non, de grâce !
BRIGITTE.
- Vite, allons.