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BRIGITTE, aux jeunes filles.
Allons, mesdemoiselles… laissez cet enfant… il n’est pas convenable que vous lui parliez d’aussi près. (Murmures.) Qu’est-ce à dire ? Allons, madame Geneviève veut causer avec son page. Retirez-vous !
GRETCHEN, aux autres, en se retirant.
C’est bien agréable !
GUDULE.
Pour une occasion qu’on a de rire un peu !…
DOROTHÉE, sur un geste de Geneviève.
Nous sortons, madame.
TOUTES.
C’est égal, il est bien gentil.
ENSEMBLE.
- Beau chérubin, regardez-nous.
- Qu’il est gentil, qu’il a l’air doux !
Elles sortent toutes en envoyant à la dérobée un baiser à Drogan.
Scène V
DROGAN, GENEVIÈVE, BRIGITTE.
GENEVIÈVE.
Que vous vouliez être mon page, je le comprends ; mais venir tous les soirs chanter sous mes fenêtres, qui vous a donné ce droit-là ?
DROGAN.
Quoi ! vous savez ?…
BRIGITTE.
Allons, ne rougissez plus ; il s’agit de vous excuser…
DROGAN.
Mon Dieu, madame, je ne sais que répondre ; mais, voyez-vous, c’est comme un aimant qui m’attirait vers vous.
BRIGITTE.
Ah ! un aimant, c’est gentil, ça !