Oui, mon ami.
C’est bien, allez serrer cela dans votre commode… pendant que je prendrai part au festin, car c’est un dîner d’hommes, n’est-ce pas, bourgmestre ?
Absolument.
Allons-y donc, car j’ai une faim de chien…
Mon ami, n’oubliez pas que vous avez l’estomac délicat… ménagez-vous…
Oui, chère amie, je me ménagerai, soyez tranquille. (Geneviève rentre avec ses demoiselles d’honneur.) Et vous maintenant, messieurs, à cheval, à cheval ! Narcisse, tu feras quelques vers sur cette solennité, et n’oublie pas un rhythme nouveau.
- J’y mettrai treize pieds !
- Si cela vous sied.
- J’y mettrai treize pieds !
À cheval, messieurs, à cheval !
Noël ! Noël ! largesse !…
Sifroy monte les degrés à gauche, suivi des échevins et du bourgmestre ; le peuple se retire, repoussé par les gardes. Reprise de la Curaçoïenne.
Scène VII
Narcisse, es-tu là ?
- Je suis là
- Me voilà !