Elle est si belle !
Toi, page de madame Geneviève ?… Je n’y vois pas d’inconvénient, tu seras page de madame Geneviève… j’en fais mon affaire !
Vive M. le bourgmestre !
Vive le bourgmestre !
Allons, messieurs, courez à la salle du festin… mettez ce hors-d’œuvre devant l’assiette de notre gracieux souverain… et que le ciel protége le Brabant !… Ah ! ne vous trompez pas de couvert… il y a un rond sur sa chaise.
Marche à l’orchestre. — Deux échevins précèdent les pâtissiers portant le pâté, les autres et le Bourgmestre suivent. — Ils sortent, moins Drogan.
Scène V
Pour un marmiton, c’est hardi, car mon pâté n’est pas sorcier du tout, c’est un pâté comme tous les autres ; mais je voulais arriver jusqu’à madame Geneviève, vivre auprès d’elle, la voir, l’entendre, lui dire, oh ! je n’oserai jamais, mais lui chanter mon amour !… Voici ses fenêtres, essayons !… Peut-être entendra-t-elle ma voix, et quand je la verrai… j’aurai moins peur, il me semblera que le premier pas est fait.
- En passant sous la fenêtre
- Où pour mon bonheur
- Je vous ai vue apparaître,
- Ah ! j’ai perdu mon cœur !
- Ohé ! de la fenêtre, ohé ! (bis.)