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DROGAN.

N’essayez pas de comprendre avec votre seule intelligence ; qu’il vous suffise de savoir que Golo est un traître, et que madame Geneviève est innocente et pure…

SIFROY.

Geneviève innocente et pure ?

GENEVIÈVE.

Mais oui, mon ami.

DROGAN.

Vous faut-il une preuve ?

SIFROY.

Ah ! oui, une preuve !

DROGAN.

Tenez !

Il crache par terre en levant la main.
GRABUGE et PITOU.

Ça, c’est une preuve !

MARTEL.

Oui, ça, c’est une preuve !

SIFROY, à Drogan.

Elle est bien bonne !

GRABUGE.

Chargé par ledit Golo d’expédier Madame, nous pouvons le confirmer mieux que quiconque.

SIFROY.

Le misérable !

PITOU.

Dans cette affaire, je crois devoir déclarer que le fusilier Pitou, en préférant se donner le coup de la mort, a déployé un noble cœur.

GRABUGE.

Et moi donc, tu dois parler de moi, d’abord…

PITOU.

Attendez… a déployé un noble cœur, qui a excité l’admiration du sergent Grabuge. Êtes-vous content ?

GRABUGE.

Je suis content… Au fait, non, je suis pas content ; tu me payeras ça !

SIFROY, à Drogan.

Mais toi, si elle est pure, tu es pur aussi !