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LA BAGUENAUDIÈRE.
- Énormément. Au reste, elle ne peut tarder.
- Et, tenez, la voici !
(A part.)
- Je n’ose regarder.
(Entre la Caverne.)
LES QUATRE JEUNES FILLES.
- Place à ce joyeux cortège,
- A la jeune épouse en fleur,
- Dont le vêtement de neige
- N’est pas plus blanc que le cœur.
LA CAVERNE.
I
- De la blanche couronne
- Son front charmant est paré ;
- Car son tuteur lui donne
- Un jeune époux adoré.
- Tout prend un air de fête
- Pour chanter son bonheur.
- Pourquoi donc la pauvrette
- A-t-elle si grand’peur ?
CHŒUR.
- Pourquoi donc, etc.
II
- La pauvre jeune fille,
- Elle a bien longtemps gémi,
- Ignorant sa famille,
- Et n’ayant pas d’appui !
- Aujourd’hui, rien n’arrête
- Les élans de son cœur.
- Pourquoi donc la pauvrette
- A-t-elle si grand’ peur ?
CHŒUR.
- Pourquoi donc, etc.
LA CAVERNE, se jetant dans les bras de La Baguenaudière.
Me voici donc dans le château de mes ancêtres ! Quelle émotion ! Oh ! mon tuteur, mon cher tuteur !
LA BAGUENAUDIÈRE, à part.
Eh bien, eh bien ! Elle prend son rôle bien au sérieux !
LA CAVERNE, bas.
Oh ! quelle joie de se revoir après une si longue séparation ! La Ressource m’a tout dit, et je sais maintenant quels liens nous unissent !