Où vous voudrez…
C’était une facétie. (Il laisse tomber son bonnet de coton.)
Quand il y en a pour un, il y en a pour deux.
Aie ! aie ! que c’est dur ! (Les noix craquent.)
Ce sont les noix ! Le tout est de faire son trou…
Ça n’est pas commode, les chaises.
On voit bien que ça n’est pas fait pour la tête.
Oh ! la ! la ! Enfin ça se tasse, ça se tasse !
Ça se casse ! ce sont les noix ! Ah ! nous allons très-bien dormir.
Oui, il nous reste peu de temps. Il faut qu’au petit jour je me mette en route pour courir après ma Léonore !
Et moi, pour éviter ce bon l’Aubépin !
Faut-il souffler la chandelle ?
Oui, s’il vous plait ; maintenant, donnez-moi à boire !
Vous buvez de l’eau… la nuit ? (Il lui passe la cruche.)
Oui… oui… c’est une revanche… je n’en bois jamais le jour. Merci ! (Il lui dépose la cruche sur l’estomac.)
Aie ! aie !
Vous avez voulu la ruelle… Voici le grand moment… Il s’assoupit. (Regardant les bottes.) Je les vois là-bas, ces bottes, avec les éperons qui brillent ! Des éperons ! cela indique un cheval. Il faudra que je lui prenne aussi son cheval ! Et, sous ses habits, je m’enfuis sans danger. Il dort !… Dort-il ?… Je vais m’en assurer ! (Appelant.) Monsieur ! monsieur ! monsieur ! (Ragolin se réveille en sursaut.) Il ne dormait pas, voyez-vous ça…
Quoi ? qu’est-ce ? Je ne dors pas !… Ah ! c’est vous !
Oui ! j’ai soif !