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LA BAGUENAUDIÈRE, aux archers.
––––––Et vous aurez cent louis d’or,
––––––Si vous retrouvez Léonor.
CHŒUR.
––––––Cent louis d’or ! cent louis d’or !
––––––Vite allons chercher Léonore !
allez
––––––Cherchons toujours, cherchons encore,
––––––Car nous aurons cent louis d’or !
––––––Si nous retrouvons Léonore !
TOUS.
–––––––––––Léonore !

ACTE DEUXIÈME

Au Mans, à l’hôtel du Lion d’argent : grande salle d’auberge de province ; haute cheminée à droite, bahuts, vieille vaisselle ; volailles accrochées au mur ; grande porte au fond ; au-dessus et à droite de la porte, escalier praticable ; à gauche, au premier plan, contre le mur, la huche à farine.



Scène PREMIÈRE.

Les Comédiens, moins DESTIN et L’ÉTOILE.
INTRODUCTION.
CHŒUR.
––––––––––Pan, pan, pan, pan !
–––––––Faisons tous un bataclan
–––––––A lui crever le tympan,
–––––––––––Pan, pan, pan !
LA RANCUNE.
–––––––Holà ! tavernier du diable !
OLIVETTE.
–––––––Gargotier trois fois pendable !
LA RESSOURCE.
–––––––Il n’est pas dans tout le Mans,
LA CAVERNE.
–––––––D’hôteliers plus négligents !
TOUS.
–––––––––––Pan, pan, pan, etc.

(Entre l’aubergiste.)

L’AUBERGISTE.
––––––Pourquoi ce vacarme effroyable ?
––––––Pourquoi ce bruit épouvantable ?