Catarina.
Oui, oui, quittons ces lieux ! Ensemble.
Que nous serons heureux, |
Que faire ! Ah !… (Haut.) Attends ! Encore quelque chose.
Comment, encore quelque chose ?
Le Doge et l’Adriatique, boléro !
Un jour la ville de Venise
Entendit la brise
Dire à Marino Fallero ;
Vois cette plaine, c’est de l’eau !
Cette eau bleue où ma voix magique
Vient se briser,
C’est l’Adriatique !
Veux-tu l’épouser ?
Alors, le doge de Venise,
Répond à la brise ;
Cette union me convient fort,
Va lui porter mon anneau d’or.
Elle n’osera, je m’en pique,
Le refuser.
C’est l’Adriatique,
Je vais l’épouser !
(À la fin de chaque couplet, les mains de Cornarino et de Baptiste sortent des armoires, et ils accompagnent le refrain avec des castagnettes. Après le morceau, Malatromba veut emmener Catarina qui ne cède qu’à la force.)