Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/96

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ROSE.
––––––Tant mieux ! je n’vous entendrai plus !
BAVOLET.
––––––Adieu ! vous ne me verrez plus !
ROSE.
––––––Je n’vous entendrai plus !
ENSEMBLE.
BAVOLET.
––––––Ah ! c’est affreux ! ah ! c’est infâme !
––––––V’là donc c’que c’est qu’l’amour d’un’femme !
––––––Adieu bonheur, rêves perdus !
––––––Adieu, Ros’, vous n’me verrez plus !
ROSE.
––––––Ah ! c’est affreux ! ah ! c’est infâme !
––––––On n’doit pas soupçonner sa femme !
––––––C’est lui qui d’vrait être confus !
––––––Qu’il parte, je n’le verrai plus !
BAVOLET.
–––––––––––Adieu, Rose ! (Il se dirige vers la porte, au moment de la franchir, il se retourne).
––––––Rose… où donc as-tu passé la nuit ?
ROSE.
––––––On n’doit pas soupçonner sa femme !
–––––––C’est infâme !
BAVOLET.
–––––––C’est infâme ! Adieu !
ROSE.
–––––––C’est infâme ! Adieu ! C’est dit ! (Bavolet sort en courant.)

Scène VII

ROSE, puis LA COCARDIÈRE.
ROSE.

Eh bien ! qu’il s’en aille ! C’est trop d’entêtement aussi.