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ROSE.
II.
––––––A dix ans en dansant la ronde.
––––––Avec les mioch’s à la pension,
––––––Je faisais voir à tout le monde
––––––Ma précoce vocation.
––––––J’étais déjà légère et leste
––––––Que mon père il en était fier :
––––––Entrechats, ballons et le reste
––––––Je restais demi-heure en l’air !
REPRISE DU REFRAIN.
TOUS.

Bravo ! bravo ! Bruscambille !

CLORINDE.

Maintenant, si vous voulez, nous allons prendre le thé dans le petit salon bleu… (Bas à Rose.) N’est-il pas temps que vous partiez ?

ROSE, de même.

Pas encore, madame ! j’ai mon idée… ( Elle lui parle bas.)

ARTHÉMISE.

Allons ! dans le salon bleu !

LA COCARDIÈRE.

Allons ! venez dans le petit salon bleu !

POIROT, en contemplation devant Rose, à part.

J’ai jamais vu une provinciale comme ça ! Oh ! si elle n’était pas ambitieuse !

CLORINDE, . Bas à Rose qu’elle quitte en riant.

Ah ! ce serait bien drôle !… Ah ! ah ! ah ! (A La Cocardière.) venez-vous, cher ?

LA COCARDIÈRE.

Je te suis bichette ! (Bas à Rose.) Rose, dans un quart d’heure, il faut que je te parle…