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CLORINDE.

J’espère que vous lui parlez du souper ?

ARTHÉMISE ET MADELON.

Ah ! oui, le souper ?

LA COCARDIÈRE.

Quel souper ?

CLORINDE.

Mais le souper… que vous allez nous offrir pour votre fête.

ARTHÉMISE ET MADELON.

Mais oui, pour votre fête !

LA COCARDIÈRE.

Ah ! vous voulez souper ?… C’est que à cette heure, peut-être… il serait bien difficile… N’est-ce pas, Germain ?

GERMAIN.

Difficile, oui, monsieur… Mais impossible, rien ne doit l’être pour le service de M. La Cocardière. (à part.) Le nôtre est là.

LA COCARDIÈRE, bas à Germain.

Que la peste t’étouffe !

GERMAIN, à part.

Et que notre souper t’étrangle ! (Il salue et remonte.)

CLORINDE.

Germain, vous dresserez la table ici.

GERMAIN.

Avec plaisir, madame. (Il sort.)

LA COCARDIÈRE.

Ici… pourquoi ici ?