Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/56

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
GERMAIN.

Monsieur… c’est madame Clorinde et ses amies de l’Opéra…

ROSE, à part.

Clorinde !

LA COCARDIÈRE, à part.

Clorinde ! Non d’un petit bonhomme ! il ne manquerait plus que ça ! (A Rose.) Vite, Rose, entrez là !

ROSE.

Expliquez-moi !

LA COCARDIÈRE.

Tout, je t’expliquerai tout !… Je ne suis pas Bavolet !

ROSE, croisant les mains sur sa poitrine et se sauvant dans la chambre en jetant un cri.

Ah !

GERMAIN, à part.

Ah ! tu nous as dérangés ! à ton tour !

LA COCARDIÈRE.

De la lumière !

GERMAIN.

Oui, monsieur, (Il fait signe a un domestique qui apporte un candélabre.)

LA COCARDIÈRE.

Clorinde et ses amies !… Elle viennent pour me surprendre. Je suis un homme mort… Vite, Germain, la petite qui est là, qu’elle file, qu’elle file ! l’heure est archi passée !

GERMAIN.

Oui, monsieur. (Il sort. — La Cocardière prend une brochure sur le cheminée et s’assied.)