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ROSE.
–––––––––C’est lui !
LES FEMMES.
–––––––––C’est lui ! Bonne nuit !

(Elles sortent par la droite.)


Scène IV

ROSE puis LA COCARDIÈRE.
ROSE, seule.

Bavolet s’impatiente !… Oh ! mais, est-ce drôle ! Je ne me figurais pas tout ça comme ça… ça me fait tic, toc ! tic toc !…

LA COCARDIERE, (au dehors, changeant sa voix)

Rose, c’est moi, ton petit Bavolet… Eteins la lumière…

ROSE.

Eteindre… et pourquoi donc, monsieur ?

LA COCARDIÈRE.

C’est l’usage… les horizons nouveaux !… Est-ce que mon parrain ne t’a pas dit ?

ROSE.

Si, monsieur mais… Au fait il a raison… ça m’empêchera peut-être d’avoir peur… Puisque vous l’avez voulu, monsieur. (Elle souffle les bougies…) entrez !

LA COCARDIÈRE, (entrant), à part.

Non ! ce que je fais est d’une force !… Ah ! c’est là que si Richelieu me voyait !… dans l’obscurité, il est impossible qu’elle ne me prenne pas pour Bavolet… (Appelant en adoucissant sa voix.) Rose ! Rose ! où donc es-tu ?