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CHŒUR.
––––––Emmenez-la chez son mari.
LA COCARDIÈRE, très-ému, lui donnant la main. — À part.
––––Est-ce sa main ou la mienne qui tremble ?
POIROT, les arrêtant.
––––Une dernière ronde en l’honneur des époux !
––––––––Allons ! Trémoussons-nous !

(Tout le monde se remet en danse.)

––––––––Chantons, dansons encore
––––––––Tant que nous serons là ;
––––––––Les traînards, à l’aurore,
––––––––On les ramassera.
CHŒUR.
––––––––Chantons, dansons encore…
––––––––––––––––––Etc.
POIROT.
––––––––Quand les gens de la noce
––––––––Rentrent dans leurs foyers,
––––––––Les uns vont en carrosse
––––––––Et les autres à pieds !
CHŒUR.
––––––––Quand les gens de la noce…
––––––––––––––––––Etc.
ROSE.
––––––N’y a qu’une chose à craindre
––––––Si nous dansons par trop longtemps.
BAVOLET.
––––––C’est qu’les femmes vont s’en plaindre
––––––Et qu’les maris n’s’ront pas contents.
LA JULIENNE.
––––––––Allons ! trémoussons-nous !
––––––Quand nous serons rentrez chez nous,
––––––Nous n’rirons plus comme des fous !
CHŒUR.
––––––––Quand les gens de la noce
––––––––Rentrent dans leurs foyers,