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- Car, pour êt’vertueuse entre nous,
- Il n’faut déjà pas êt’si bête,
II.
- On est gentill’! Les fins matois
- Ne manquent pas sur votre route ;
- On rencontr’des loups dans les bois
- Qui vous dis’: « Eh ! petite ! écoute !
- « La soie irait bien à ton teint ! »
- Pour juger, dans sa comprenette,
- Que la toil’dur’plus que l’satin
- Il n’faut déjà pas êt’si bête.
III.
- N’y a pas qu’l’or qu’attaqu’la vertu ;
- Un beau gas qéqu’fois vous attire,
- Il nous dit : « Allons-nous, veux-tu ?
- « C’est le printemps qui nous l’inspire »
- Mais il n’peut pas êt’votr’mari,
- Et l’écouter n’s’rait pas honnête,
- Pour répond’non, quand l’cœur dit oui,
- Il n’faut déjà pas êt’si bête ;
- Non ! pas si bête !
LA JULIENNE.
C’est très-bien, tout ça, mais est-ce qu’on ne va pas danser ?
ROSE.
La Julienne a raison ! il faut danser. (Riant.) C’est dans les lettres de faire part.
BAVOLET.
Oui… jusqu’à onze heures… C’est convenu.
LA JULIENNE.
Ah ! l’autre qui marque déjà l’heure du départ.
ROSE.
Il faut demander les musiciens, — des musiciens du café des aveugles, mesdames, s’il vous plait.