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CLORINDE.

Soit ! je fouillerai… Quelle est cette chambre ?

ROSE.

C’est l’arrière-boutique.

CLORINDE.

J’y vais. (Elle sort à gauche, en passant devant l’armoire, elle donne un coup de poing dedans, on entend un bruit de flacons. La Cocardière tenant toujours ses flacons dans ses bras, ouvre la porte de l’armoire. Il est très-pâle.)

ROSE.

Vous l’avez entendu ?

LA COCARDIÈRE.

Oui, ne faiblis pas et retire-moi le patchouli, il m’asphyxie.

ROSE.

Silence ! elle revient ! (Elle referme la porte.)

CLORINDE, rentrant.

Personne ! Et cette autre pièce ?

ROSE.

C’est le laboratoire ; mais je vous jure bien, madame !

CLORINDE.

Arrière ! je visiterai plutôt toute la maison ! (Elle entre à droite en faisant beaucoup de bruit.)

LA COCARDIÈRE, rouvrant la porte.

Rose… je vais me trouver mal !… Au moins la tubéreuse !

ROSE.

Trop tard ! (Elle reforme l’armoire.)

CLORINDE, revenant

Rien ! Ah ! il est bien caché, mais j’ai de la patience !