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La divine cohorte
Que ce vieux vin transporte,
Chante le Dieu qui porte
La couronne de fer.
Sa demeure chérie
Sera notre patrie ;
Si l’on comprend la vie,
Amis, c’est en enfer !
Vive le vin ! Vive Pluton !
Et nargue du qu’en dira-t-on !
Jupiter, à Eurydice.
Allons ! Ma belle bacchante,
Mortelle émule de Vénus,
Chante-nous de ta voix charmante,
Chante-nous l’hymne de Bacchus !
Tous.
Chante ! chante !
Belle bacchante !
I
Eurydice.
J’ai vu le dieu Bacchus, sur sa roche fertile,
Donnant à ses sujets ses joyeuses leçons :
Le faune au pied de chèvre et la nymphe docile
Répétaient ses chansons.
Évohé ! Bacchus m’inspire,
Je sens en moi
Son saint délire,
Évohé ! Bacchus est roi !
Tous.
Évohé ! Bacchus m’inspire.
Etc, etc.