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noux.) Mais, voyez-vous, il est une chose que je n’oublierai jamais, quand je boirais tout le Léthé, c’est l’image de la femme adorable dont mon maître m’a donné la garde depuis deux jours…

Eurydice.

Insolent !…

John.

Une chose que j’oublierais bien auprès de vous, par contre… ce sont mes devoirs !… Ah !… voyez-vous, madame… (On entend du bruit.) Bigre ! voilà mon maître !

Eurydice.

Quel est ce bruit ?

John, se relevant.

Rien… rien, madame… Il faut rentrer.

Eurydice.

Je ne veux pas !…

John.

Ce sont les ordres du maître… Vous me feriez ficher à la porte !…

Eurydice.

Mais enfin, jusqu’à quand durera cette plaisanterie ?

John.

Plus tard, je vous dirai !… Rentrez !

Eurydice.

Ah ! Pluton, tu me le payeras !