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octave crémazie

Quand je serai en meilleurs termes avec mes yeux, je vous écrirai une longue lettre, dans laquelle je bavarderai tout à mon aise. En attendant, je vous renouvelle l’expression de ma reconnaissance pour ce que vous avez déjà fait et ce que vous voulez bien encore faire pour moi.

« Croyez-moi, mon cher abbé,
« Votre tout et toujours dévoué
* * »

Cette note fut bientôt suivie de la lettre suivante :


Paris, 6, rue Papillon, 30 avril 1877.


« Quand je vous écrivais, le 16 du précédent mois, je n’étais pas encore en possession de votre amicale du 29 mars, qui ne m’est parvenue que le 20 courant.

« Menacé d’une nouvelle attaque d’érysipèle, j’ai été fort malade ces jours derniers, ce qui m’a empêché de vous répondre par le courrier canadien de la semaine précédente. Comme je ne connais pas la somme que les municipalités consacreront aux bibliothèques communales, il me serait assez difficile de faire une liste.

« J’écris aujourd’hui à l’honorable M. Ouimet pour lui demander :

« 1o De vouloir bien me fixer sur le chiffre approximatif de la somme destinée à l’achat d’une bibliothèque communale ;

« 2o De me faire savoir si ces bibliothèques devront