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poésies.

L’ALOUETTE


Voici le jour ; n’entends-tu pas le chant de l’alouette qui s’élève sur la rive ?
Shakespeare.


Alouette
Gentillette,
Ta voix jette
Chaque matin un chant si radieux,
Si sonore
Que l’aurore
Doute encore
S’il naît sur terre ou s’il descend des cieux.

Dans le bois solitaire,
D’un chant mélodieux
Le rossignol, ton frère,
Jette les sons joyeux.
Toi, sur la rive humide
Où s’arrêtent les flots,
Ta voix douce et rapide
Vient consoler nos maux.