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mes qu’il y ait au monde ; j’aurois extrêmement desiré que le cours que je lui faisois commencer, ne se fût pas borné à ce jour-là, & je la pressai très-vivement de s’engager avec moi. Plus reconnoissante du soin que j’avois pris de l’éclairer, qu’elle n’étoit fâchée de ce que j’avois eu raison contre elle, je l’y aurois sans doute déterminée, si l’amour extrême dont alors elle brûloit pour Cléon, & la crainte que le commerce sçavant, que je voulois lier avec elle, ne lui fût suspect, ne l’eussent obligée de me refuser. Persuadée cependant qu’après ce qui venoit de se passer, je retrouverois sans peine auprès d’elle quelque moment favorable, je n’insistai pas jusques à me rendre importun, & nous nous quittâmes les meilleurs amis du monde. J’ai cependant en vain cherché depuis ces occasions que je croyois devoir trouver si facilement. Sans avoir avec moi de procédés dont je pusse me plaindre, elle a seulement évité que je ne la trouvasse seule, tant