Page:Crébillon - La Nuit et le Moment.djvu/113

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CLITANDRE.

En vérité ! Madame, il est affreux pour moi que vous vous souveniez encore qu’elle est au monde. D’ailleurs, je n’ai rien à dire de Julie, moi.

CIDALISE.

Ah ! des reserves ! J’en suis bien-aise ! vous m’en verrez à votre tour.

CLITANDRE.

Encore une fois, Madame, je n’ai rien à vous dire de Julie. Si vous sçaviez de plus à quel point je raconte mal dans un lit, vous ne voudriez sûrement pas m’y transformer en historien.

CIDALISE.

Toutes ces excuses sont inutiles. Ou nous parlerons de Julie, ou nous ne parlerons plus de rien. Combien y a-t-il que vous l’avez eue ?