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prenait grand soin des vieillards, c’est qu’il assignait à chacun de ses sujets un champ et une habitation, leur apprenait à planter des mûriers et à nourrir des animaux domestiques, dirigeait leurs femmes et leurs enfants, et obtenait ainsi qu’ils prissent soin des vieillards. Un homme de cinquante ans n’a pas chaud, s’il n’a pas de vêtements de soie. Un homme de soixante dix ans, n’est pas rassasié, s’il ne mange pas de viande. N’avoir pas chaud et n’être pas rassasié, cela s’appelle souffrir du froid et de la faim. Dans les États de Wenn wang, aucun vieillard ne souffrait du froid ni de la faim. Voilà ce que voulaient dire Pe i et T’ai koung. »

23. Meng tzeu dit : « Si le prince rend facile la culture des terres, modère les taxes et les impôts, le peuple sera dans l’abondance. S’il a soin que ses sujets ne mangent qu’à des heures réglées, et ne fassent de dépenses que pour les cérémonies, ils auront plus de provisions qu’ils n’en pourront consommer. L’eau et le feu sont nécessaires pour vivre. Si quelqu’un, même au crépuscule du soir, allait frapper à la porte d’un autre et demander de l’eau ou du feu, certainement