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12. Meng tzeu dit : « Celui-là est vraiment grand, dont le cœur est encore comme au jour de sa naissance (exempt de tout mauvais désir, et n’aimant que la vertu). »

13. Meng tzeu dit : « Soigner ses parents durant leur vie n’est pas le plus grand des devoirs ; leur rendre après la mort les honneurs qui leur sont dus, voilà le plus grand des devoirs. »

14. Meng tzeu dit : « Le disciple de la sagesse avance sans cesse par la vraie voie, c’est-à-dire par degrés. Il veut arriver à la posséder aussi parfaitement que si elle était naturelle en lui. Lorsqu’elle est devenue comme naturelle en lui, il la garde tranquillement. Lorsqu’il la garde tranquillement, il en a un trésor abondant. Lorsqu’il en a un trésor abondant, il y puise et en fait usage en toutes circonstances ; il est toujours à la source, (car la sagesse est devenue comme naturelle en lui et semble couler de source). Pour cette raison, le disciple de la sagesse veut arriver à la posséder aussi parfaitement que si elle était naturelle en lui. »

15. Meng tzeu dit : « (Celui qui cultive la sagesse), en apprend tous les