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forment ceux qui ne sont pas capables, les plus jeunes seront heureux d’avoir des pères et des aînés capables et vertueux. Si les hommes vertueux délaissent ceux qui ne sont pas vertueux, si les hommes capables délaissent ceux qui ne sont pas capables, il y aura à peine un pouce de distance (il y aura à peine quelque différence) entre les hommes vertueux et capables (mais sans pitié), et les autres qui ne seront ni vertueux ni capables. »

8. Meng tzeu dit : « Apprenez d’abord à discerner et à fuir le mal ; vous pourrez ensuite faire le bien résolument. »

9. Meng tzeu dit : « Celui qui publie les défauts d’autrui, devrait se demander comment il évitera les suites fâcheuses de ses médisances. »

10. Meng tzeu dit : « Confucius évitait tout excès. »

11. Meng tzeu dit : « Le sage, avant de parler ou d’agir, ne renouvelle pas chaque fois sa résolution d’être sincère ou courageux ; il dit ou fait simplement ce qu’il convient de dire ou de faire, selon les circonstances, et il est toujours sincère et courageux (il pratique la vertu comme naturellement, sans effort, sans avoir besoin d’y penser). »