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beau, mais parce que le cœur y trouvait sa satisfaction. Si l’empereur ne l’avait pas autorisé, le cœur n’aurait pas été satisfait. Quand la fortune ne le permettait pas, le cœur n’était pas satisfait. Comme ils en avaient l’autorisation, les anciens suivaient tous cet usage, quand ils n’étaient pas trop pauvres. Pourquoi moi seul aurais je fait autrement ?

« De plus, ne pas laisser la terre toucher le corps d’un père ou d’une mère, n’est ce pas aussi une grande joie au cœur d’un bon fils ? J’ai entendu dire que le sage sacrifierait pour ses parents tous les biens de l’univers. » (Passer de la vie à la mort, cela s’appelle houá subir une transformation).

8. Chenn T’oung (ministre du roi de Ts’i) demanda à Meng tzeu, en son propre nom, (mais peut être sur un ordre secret de son prince), s’il était permis d’attaquer et de châtier le prince de Ien (nommé Tzeu tcheu). Meng tzeu répondit : « Cela est permis. Car, Tzeu k’ouai (qui était prince de Ien) ne pouvait (sans l’autorisation de l’empereur) donner la principauté de Ien, et Tzeu tcheu ne pouvait accepter. Supposons qu’un officier vous