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il paraît inflexible dans ses principes. »

10. Tzeu hia dit : « Il faut qu’un officier gagne la confiance de ceux qui sont soumis à son autorité, avant de leur imposer des charges. Sinon, ils croiront qu’il veut les vexer. Il faut qu’il se concilie la confiance de son prince, avant de lui adresser des remontrances. Sinon, le prince le considérera comme un homme qui l’accuse faussement. »

11. Tzeu hia dit : « Celui qui dans les grandes choses ne dépasse pas les limites peut dans les petites choses aller au delà ou rester en deçà, sans grand dommage pour sa vertu. »

12. Tzeu iou dit : « Les disciples de Tzeu hia savent très bien arroser et balayer la terre, répondre à ceux qui les appellent ou les interrogent, avancer ou se retirer. Mais ce sont des choses accessoires. Ils ignorent les plus importantes. Peut on les considérer comme de vrais disciples de la sagesse ? »

Ces paroles ayant été rapportées à Tzeu hia, il dit : « Ah ! Ien Iou (Tzeu iou) est dans l’erreur. Qu’est ce que le sage met au premier rang et enseigne à ses disciples ? Qu’est ce qu’il met au dernier rang et néglige ? Les disciples sont comme les plantes, dont chaque espèce exige