Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/248

Cette page n’a pas encore été corrigée

droiture ; Houan, prince de Ts’i, était plein de droiture et sans duplicité. »

17. Tzeu lou dit : « Houan, prince de Ts’i, tua le prince Kiou . Chao Hou ne voulut pas survivre au prince Kiou (son frère puîné, qui lui avait disputé la principauté. Parmi les partisans de Kiou étaient Chao Hou et Kouan Tchoung). Kouan Tchoung ne se donna pas la mort. Il me semble que sa vertu n’a pas été parfaite. » Le Maître répondit : « Le prince Houan réunit sous son autorité tous les princes feudataires, sans employer ni armes ni chariots de guerre ; ce fut l’œuvre de Kouan Tchoung. Quel autre fut aussi parfait que lui, (quel autre rendit autant de services à son pays) ? »

18. Tzeu koung dit : « Kouan Tchoung n’a pas été parfait, ce semble. Le prince Houan ayant tué le prince Kiou, Kouan Tchoung n’a pas eu le courage de se donner la mort ; de plus, il a servi le prince Houan. » Le Maître répondit : « Kouan Tchoung aida le prince Houan à établir son autorité sur tous les princes. Il a réformé le gouvernement de tout l’empire, et jusqu’à présent le peuple jouit de ses bienfaits. Sans Kouan Tchoung, nous aurions les cheveux épars et le bord de la tunique fixé au côté gauche (comme