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14. Jen Iou revenant du palais, le Maître lui dit : « Pourquoi revenez vous si tard ? » Jen Iou répondit : « Les affaires publiques m’ont retenu. » Le Maître répliqua : « Vous avez été retenu par les affaires particulières de ce (Ki suenn qui, simple tai fou, gouverne en maître la principauté de Lou). S’il y avait eu des affaires publiques, quoique je ne sois plus en charge, j’aurais été appelé à la délibération. »

15. Ting, prince de Lou, demanda à Confucius s’il existait une sentence qu’il suffît de suivre pour gouverner parfaitement. Confucius répondit : « Une sentence ne peut avoir une si grande portée. On dit communément qu’il est malaisé d’être bon souverain, qu’il n’est pas facile d’être bon ministre d’État. Si un prince comprenait bien la difficulté de régner, (il userait d’une extrême vigilance) ; cette seule sentence ne lui serait elle pas presque suffisante pour régler parfaitement son administration ? »

Le prince Ting dit : « Existe-t-il une maxime telle que, si un prince la met en pratique, il perdra ses États ? » Confucius