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doctrine du Maître, plus je la trouve élevée ; plus je la scrute, plus il me semble impossible de la comprendre entièrement ; je crois la voir devant moi, et soudain je m’aperçois qu’elle est derrière moi (je n’arrive pas à la saisir). Heureusement le Maître enseigne avec ordre et méthode, et dirige les hommes avec habileté. Il augmente mes connaissances en m’expliquant les raisons des choses, et il règle ma conduite en m’enseignant mes devoirs. Quand même je voudrais m’arrêter, je ne le pourrais. Mais, après que j’ai épuisé toutes mes forces, il reste toujours, (dans la doctrine du maître), quelque chose qui semble se dresser devant moi comme une montagne, qu’il m’est impossible de gravir. »

11. Le Maître étant gravement malade, Tzeu Iou engagea les disciples (de Confucius) à lui servir d’intendants (comme si leur maître exerçait encore une charge importante, et à lui préparer de pompeuses funérailles, comme à un haut dignitaire). Le mal ayant un peu diminué, (Confucius qui jusque là était sans connaissance, revint à lui, et voyant ce que Tzeu lou lui avait fait), Confucius dit : « Il y a longtemps que Iou use de faux semblants. je n’ai pas (et je ne dois pas avoir) d’intendants, et cependant je suis comme