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et ceux que les Tcheou appelaient fou et kouei, servaient à offrir le millet dans les temples des ancêtres ; ils étaient ornés de pierres précieuses. Bien que Tzeu koung (n’eût encore d’aptitude que pour une seule chose, et) ne fût encore qu’un vase, c’était un vase très noble. Ses talents lui permettaient de traiter les affaires publiques et d’exercer la charge de grand préfet, ce qui était honorable. Son langage avait une élégance remarquable, ce qui faisait comme l’ornement de sa personne.

4. Quelqu’un dit : « Ioung est très vertueux, mais peu habile à parler. » Le Maître répondit : « Que sert d’être habile à parler ? Ceux qui reçoivent tout le monde avec de belles paroles, qui viennent seulement des lèvres, et non du cœur, se rendent souvent odieux. Je ne sais si Ioung est vertueux ; mais que lui servirait d’être habile à parler ? »

5. Le Maître ayant engagé Ts’i tiao Kai (Tzeu Iou) à exercer une charge, celui-ci répondit : « Je ne suis pas