Page:Couverchel - Traité des fruits, 1839.djvu/571

Cette page n’a pas encore été corrigée

Raisin barbarouxougrec. Cette variété est très-hâtive, car elle mûrit à la fin d’août ; c’est un avantage comme raisin de table, et celui-ci est assez suave pour y figurer ; mais il a l’inconvénient de passer promptementà la pourriture. Le vin qu’il fournit est estimé.

Raisin d’Ischia. C’est, sans contredit, l’un des plus suaves, et, ainsi qu’on va le voir, l’un des cepages les plusprécieux. ses grappes sont moyennes ; les grains de grosseur médiocre ; la pulpe qui les revêt est fine, d’une belle couleur noire ; la pulpe est douce et suave ; enfin, ce raisin, trop peu cultivé, figure avec avantage sur les tables, et fournit un vin délicieux. « La vigne qui le fournit a le précieux avantage, suivant Duhamel, de fournir jusqu’à trois récoltes par an ; aussi la nomme-t -on trifcreoufolle. Cette triple production offre le phénomène d’une végétation trcs-vigourcuse. La maturation n’yralentit pas la sève ;elle y est dans un mouvementrégulier et permanent, tant que les gelées ne viennent pas suspendre sa marche, et la forcer au repos. On doit en conclure que cette vigne demande un sol riche, et même quelques arrosements dans les grandes sécheresses, qui sont des causes si puissantes de suspension de végétation. Cette vigne doit aussi à la taille ou à l’ébourgeonnement son extre*mefécondité.»(jvoir l’influence de la taille sur lafructification, chap. V, page123.)

Raisin ditplantd’Arbois. Il s’offre sous la forme de grappes de moyenne grosseur ; les grains qui les composent sont gros, de forme ovoïde ; la pulpe est douce, sucrée et aromatique ; aussi est-on dans l’usage d’employer le produit de ce cepage pour l’ajouter, dans certaines proportions, dans les cuvées, et donner auvin un bouquet plus suave.

CHAPITRE DOUZIÈME.

SEPTIÈME CLASSE.

FRUITS HUILEUX.

Les fruits qui composent cette classe’fournissent tous un principe huileux plus ou moins abondant, plus ou moins doux, suivant les espèces et même suivant les variétés ; son siège est généralement dans l’amande ou péris perme ; l’olive forme la seule exception à cette règle, car toutes les parties de ce fruit fournissent de l’huile et dans une proportion très-considérable, eu égard à son volume. Ce produit est tantôtuniàunprincipeféculent, tantôtà un principeâcre,souventavec les deux, et toujours avec une matière albumineuse ou mucilagineuse qui eu altère la pureté et nuit à sa conservation, il est connu sous les nomsd’huile grasse.,

huile douce, huilepar expression" huile fixe, suivant ses propriétés et les procédés d’extraction. Enfin, considérées chi-