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CHAPITRE NEUVIÈME.

QUATRIEME CLASSE.

FRUITS ACERBES OU APRES.

Nous avons rangé dans cette classe les fruits sauvages, et ceux qui bien que cultivés, n’atteignent pas, dans notre climat du moins, un degré de maturité complet. Il y a, en effet, entre ces deux genres do fruits une assez grande analogie ; quant aux principes qui les composent, il en est un surtout, le tannin, qui y prédomine toujours, et qui leur communique une saveur âpre et acerbe, que la culture et la maturité ont beaucoup de peineà faire disparaître. Plusieurs de ces fruits fournissent néanmoins des produits à l’économie domestique,le plus grand nombre fournit àl’art du tannage son principe essentiel (tannin). Sommaire. Coin, nèfle, cornouille,lagalissonnière3 cynorrhodon, lucume" plaqueminierj brunsfelse, genipayej moureille, savonniers mapou, a--erole,alize, auhèpine" buisson ardent, prune épineuse,acacia vrai ; arbouseouarbousse, busserole, corme ousorbej sorbe desoiseaux, argousej micocoule, baie de bufle, baie de chalef(t). (i) Nous aurions pu joindre à cette nomenclature certaines variétés de poires qui sont plus après que sucrées, mais nous n’avons pas voulu les séparer de leurs congénères. Leur saveur âpre n’est d’ailleurs que relative ; car si elles résistent à une maturation plus parfaite, c’est à défaut d’une température assez élevée, et ce qui le prouve, c’est que la coction et le changement de climat suffisent souvent pour rendre leur saveur plus douce.