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Gaston Couté


(1880-1911)


Le 21 avril 1851, dans son feuilleton hebdomadaire du Constitutionnel, Sainte-Beuve parla d’Hégésippe Moreau et de Pierre Dupont. À propos de celui-ci il écrivait : « Ces sortes de chants sont, à proprement parler, le pendant et l’accompagnement du genre d’épopée rustique et d’idylle que Mme George Sand, au même moment, mettait à la mode par le Champi, la Mare au Diable et la Petite Fadette. Mme Sand raconte, décrit et peint ; elle fait le drame. Pierre Dupont mène le chœur et remplit les intermèdes par ses chansons. » Puis, dissertant du socialisme qui, même avant février 1848, plus d’une fois inspira Dupont : « Organisation ouverte et mobile, il a réfléchi les échos d’alentour et y a prêté sa voix. Il a ouvert toutes ses voiles au vent populaire qui le prenait en poupe. Dans son recueil d’aujourd’hui il y a une espèce de chant prophétique, intitulé 1852, où