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Si le poëme de l’art de peindre par M. Watelet m’appartenait, disait Diderot à une personne qui le lui avait prêté, je couperais toutes les vignettes, je les mettrais sous des glaces, et je jeterais le reste au feu.[1] Le premier chant commence par : Je chante l’art de peindre ; le second par ces mots ridicules : J’ai chanté le dessin. Ma foi, je ne sais pas où.
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Lemoine faisait un jour le portrait de Diderot : l’ouvrage était avancé ; il était debout, immobile entre son ouvrage et le philosophe, la jambe droite pliée, et la main gauche appuyée sur la hanche, non du même côté, du côté gauche. Mais, dit
- ↑ Ce poëme fut imprimé avec un luxe typographique qui fit plus d’honneur au dessinateur et au graveur qu’au poëte.