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un homme corrompu dans ses mœurs et ses opinions. Voltaire en fait l’éloge… Il s’agit bien ici de ce que Voltaire en aura dit dans une ode anacréontique ! Il s’agit de ce qu’un homme de bien en doit penser d’après ses écrits, qui sont entre nos mains, et d’après les mœurs qu’il professait. J’admire Voltaire comme un des hommes les plus étonnans qui aient encore paru, et c’est de très-bonne foi que je le publie ; mais je ne suis pas toujours de son avis, et ce ne sera pas dans une pièce de poésie fugitive que j’irai chercher le sentiment de Voltaire, et moins encore puiser le mien sur la philosophie et la morale d’un écrivain. »